Stéphanie Morissette
<span class="not-set">(non défini)</span>
L’artiste sherbrookoise Stéphanie Morissette fusionne la technologie à sa narration illustrative, architecturale et visuelle. Ses œuvres explorent les relations conflictuelles passées, présentes et futures entre humain, nature et technologie. Elle aborde la psychologie, la biotechnologie, le post-colonialisme et la décolonisation, tout en soulignant les complexes dynamiques de pouvoir de chaque acteur. Son approche écoféministe est teintée de brins d’humour noir, invitant les participant∙e·s à un dialogue ouvert sur divers sujets politiques. Dans le cadre de chacun de ses projets, Morissette propose un examen narratif, fragmenté ou complet, de la nature perverse de l’anthropocentrisme.
L’artiste détient un baccalauréat en histoire de l’art et en art studio de l’Université Concordia, un diplôme d’études supérieures spécialisé en coopération artistique internationale de l’Université Paris-VIII et un certificat en scénarisation de film de l’UQAM. Ses œuvres ont été présentées dans des galeries et festivals internationaux, notamment à la 22e édition des Rencontres Internationales Traverse de Toulouse, France (2019), au International Symposium of Electronic Arts (ISEA) de Hong Kong (2016), au festival de films Women Make Waves de Taiwan (2011) et à la 10e édition du International Biennial of Contemporary Art of Istanbul (2007). Elle a participé à de nombreuses résidences artistiques en Europe, y compris en Islande, en Finlande et en Allemagne.
Qui
L’artiste et chercheuse sherbrookoise Stéphanie Morissette, combinant féminisme et humour noir dans son discours politique.
Projets récents
En 2018, l’artiste a participé à une résidence de trois mois chez Imeka, une entreprise d’imagerie cérébrale, ce qui a mené à la création de Méandres.
Le plus
En 2017, elle a reçu le prix de l’Œuvre de l’année en Estrie du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) pour son exposition L’inquiète forêt.