Yarli Allison^CA/UK

Yarli Allison explore actuellement les thèmes de l'humanité numérique, de l'appartenance et des mécanismes d'adaptation, avec une approche queer et fictive. En se basant sur ses expériences de migration, elle s’imprègne d’études de « géographie émotionnelle » afin de composer des scénarios fictifs à la fois sculpturaux et virtuels, simultanément fonctionnels et remplis d'espoir, et pourtant sur le point de s'effondrer. Ces mondes imaginaires, impliquant souvent des personnages ou des créatures, sont créés à même ses propres techniques de survie et mécanismes de défense. Allison utilise le processus de restructuration cognitive et de cartographie de l'appartenance pour jouer avec le sentiment de futilité et l'avenir incertain du « Et si c’était vrai ? ». Des thèmes tels que les systèmes de frontières, la mise en données et le détournement de fonctions sont explorés, tout comme l’intimité maternelle, l’identité queer et l'objectivation sexuelle.

Allison a obtenu en 2017 une maîtrise avec mention d’honneur en sculpture à la Slade School of Fine Art, University College London, ayant reçu le prix de d’entrée de la bourse Yitzhak Danziger de l'année. Parmi ses récents partenaires d'expositions individuelles et collectives (2021-22), on note le V&A Museum (Londres), Tai Kwun Contemporary (Hong Kong), le Barbican Centre (Londres), LINZ FMR (Autriche), FACT (Liverpool) et l'Institute of Contemporary Arts: ICA (Londres). Parmi les subventions récentes, citons la bourse de projet du Hong Kong Art Council (2019) et la bourse de projet du Arts Council England (2022). Elle est par ailleurs membre du réseau Asia-Art-Activism de Londres.