Ali Phi^IR/CA

Dans la terminologie de d’Islam, le mot « Makrouh » désigne un acte indésirable ou détestable, mais non répréhensible ou passible de châtiment ; un musulman qui s’abstient de commettre des actes considérés makrouh sera récompensé. Ali Phi explore ce concept à travers ses prestations audiovisuelles, où la certitude, la prise de décision ou la confirmation sont absentes. Les différences entre les ambiances sombres et la tranquillité des musiques électroniques sont à l’étude, tout comme les structures musicales du Moyen-Orient et de l’Asie de l’Ouest. Dans ses pièces, Phi utilise la programmation informatique et la conception générative afin d’accueillir le rituel, la traduction et l’architecture, tirant des influences visuelles de la Perse antique et du Proche-Orient afin d’imaginer des utopies futuristes. D’autre part fondateur et directeur artistique de Nullsight, un collectif d’arts visuels, il occupe le poste de curateur du Annual Digital Art Exhibition de Téhéran depuis 2014. Il a présenté ses œuvres à l’international, y compris à MUTEK Dubai, à Ars Electronica en Autriche, au Centre des sciences de l’Ontario, à la conférence Tasmeem Doha au Qatar et à la biennale d’architecture de Téhéran. Plus récemment, il a présenté son travail dans le cadre du festival d’art numérique Patchlab Digital en Pologne et de la foire d’art ASIA NOW en France. Ses œuvres commerciales sont représentées par la galerie Mohsen de Téhéran.